ni vu ni connu
Bilingual blog from Montréal.


samedi, mars 30, 2002  

Au salon funéraire où j’étais cette semaine, une femme racontait : Chez nous le matin, personne ne se parle vraiment. On est tous dans notre bulle et on échange parfois des commentaires en écoutant la radio de Radio-Canada. Depuis la grève, on a essayé d’autres stations mais elles sont insupportables. On s’est donc lentement remis à discuter le matin, mon mari, les enfants et moi et on commence à y prendre goût.

Vite, vite, les grévistes! Retournez au travail dès qu’on vous le permettra, avant que les québécois ne se remettent à communiquer! ;-)

posted by Martine | 10:22 |


mercredi, mars 27, 2002  

La grève (ou le lock-out, ça dépend où on se place) qui sévit actuellement à Radio-Canada me touche particulièrement, non seulement en tant qu'ex-employée de cette grande boîte où il fut si agréable (mais précaire...) de travailler, mais parce que mes proches font le trottoir ces jours-ci, dont ma soeur, mon conjoint et plusieurs de mes amis, comme le journaliste Jean-Hugues Roy. Sur son blogue aujourd'hui, Jean-Hugues fait d'ailleurs le portrait d'une employée au statut précaire, celui de ma précieuse grande soeur Maryse (dont les yeux rouges sur la photo sont habituellement d'un très beau bleu!).

Ce n'est qu'un début... scande le slogan. Avec vous sur la ligne de piquetage et moi dans la file au chômage, on arrivera peut-être à faire bouger les choses. Lâchez pas!

posted by Martine | 07:01 |


mardi, mars 26, 2002  

You are so lucky that you don't have kids. You can't stick your head in an oven. You can't take a handful of Percodan if you want. You can't do yourself in. Kids just rob you of that option. They do. Trust me. Oh my god... This ectasy must be really good, don't you think?
Happily married and mother of two Phoebe Cates to childless Jennifer Jason Leigh in The Anniversary Party.

posted by Martine | 11:46 |


dimanche, mars 24, 2002  

When we fall for someone, how do we ever know how much of our response is cerebral and how much is erotic? In the course of any relationship, the proportions can blend and criss-cross and shift: Who can ever explain how the two can sometimes work together so sublimely, and other times, in the saddest cases, not at all?
From a review of Kissing Jessica Stein in Salon.

posted by Martine | 15:20 |


vendredi, mars 22, 2002  

Blogue-out
C'est le nom d'un nouveau blogue créé par mon ex-collègue et ami Jean-Hugues, de Radio-Canada. Le syndicat des communications de Radio-Canada débute une grève de 24 heures aujourd'hui et l'un des points les plus importants des négotiations est l'impossibilité pour de nombreux employés (journalistes, recherchistes, documentaristes, etc) d'accéder à la permanence. Cette courte grève sera possiblement suivie d'un lock-out, d'où le nom de ce site qui se veut un journal du conflit.

Vous voulez vous amuser? Regardez les nouvelles aujourd'hui à Radio-Canada qui devraient être produites et lues par les cadres qui ont reçu une très courte formation hier...

posted by Martine | 07:26 |


jeudi, mars 21, 2002  

Living in Montreal demands a mediocre understanding of French. Working in Montreal and taking advantage of ALL the opportunities demands an almost perfect fluency, especially if you are what they call an "anglophone". ... If you are French with a tiny bit of English, then that's okay. If you are English, with a tiny bit of French, then good luck on your job hunt.

From je passe partout: The Montreal Challenge: a French-speaking anglophone perspective with digressions into the concepts of job hunting, following your heart and growing up.

Edited on Friday, 2:30pm
Here's another very interesting perspective on the same subject:
Many people see this ability to survive in "English only" as some kind of cultural flaw on the part of the city. A crack in Montreal's French façade. I strongly disagree. It is not a sign of weakness or defeat, it is a testament to Montreal's strength as a truly cosmopolitan city.
From Blork Blog.

posted by Martine | 10:51 |


mercredi, mars 20, 2002  

Ça fait peut-être un bout de temps que ça circule sur le Web mais je viens de tomber là-dessus et je trouve ça tordant. Pong, not just a game, un petit court-métrage en flash mettant en vedette le vieux jeu de tennis bien connu. Deux autres versions sont disponibles, dont la version Monica Seles (cruel), et la version Pong vs Pacman. Pour les nostalgiques seulement!

posted by Martine | 11:27 |
 

I see a lot of movies and even though I try to avoid the typical Hollywood stuff, I am often amazed to see the shortcuts screenwriters will take (under the pressure of producers) to get the story going. The springtime issue of Vanity Fair is all about the movie industry and there is a funny article named Hollywood Rule Book, which collects a list of clichés and dumb shortcuts you often encounter in movies. I made a selection of the stuff that drives me crazy:
-In horror movies, young women are required to investigate strange noises in their most revealing lingerie.
-All police investigations require at least one visit to a strip club.
-In order to humanize his character, an action hero shows no pain while taking a ferocious beating, but will wince when the leading lady tries to clean his wounds.
-Bad guys kill pets. Good guys kill people.
-When confronted by an evil international terrorist, sarcasm and wisecracks are our best weapons.
-Even when they’re alone, foreigners prefer to speak English with each other.
-A cough is the first sign of a terminal disease.
-No one ever circles the block to look for a parking space in an action movie.
And my favorite, the one that will make me scream in the middle of a movie theater:
-If you find yourself caught up in a misunderstanding that can be quickly cleared up with a simple explanation, for God’s sake, keep your mouth shut.

posted by Martine | 10:52 |


lundi, mars 18, 2002  

Happiness is... (careful, sentimental stuff coming up)
Not having to work full time. Taking an entire morning to finish a book that really captured your imagination and knowing that this discovery doesn’t end there because the characters are part of a sequel you will read next. Planning on reading the author’s biography. Renting the movie which was adapted from that novel. Getting calls from two dear old friends who sounded like they missed you as much as you did. Seeing François a little drunk and happy because he finally got the job he wanted. Trying out a great chili recipe which includes 2 ounces of dark chocolate and eating two servings of it. Walking in the middle of a sweet storm and hoping it will still be there tomorrow. AND making a snowball with the most perfectly sticky late winter snow.

posted by Martine | 21:56 |


vendredi, mars 15, 2002  

Petite scène marrante au bureau de la SAAQ aujourd’hui, alors que je dois renouveler mon permis de conduire et ma carte d’assurance-maladie. Miraculeusement, le bureau est presque désert et je n’ai pas à attendre du tout.

Le commis (qui doit prendre ma photo) : Vous allez bien?
Moi : Oui. Vous aussi?
Commis (mignon, accent français mélangé à des intonations québécoises, me fait un p’tit sourire avec un air coquin) : Ouais. Mais j’ai des problèmes de santé mentale.
Moi (pas vraiment envie qu’il élabore) : C’est sûrement couvert par l’assurance-maladie.
Commis : J’ai bien peur que non. Vous avez un mari, un conjoint?
Moi (surprise, me demandant pourquoi il a besoin de savoir ça pour renouveler mes cartes) : Euh, oui...
Commis : C’est terrible, vous savez. J’ai lu des statistiques là-dessus. Un conjoint sur 3 trompe sa partenaire, les couples ne durent plus, les hommes font du chat sur Internet avec des étrangères, ils vont même de plus en plus voir des prostituées.
Moi : Je devrais m’inquiéter vous croyez?
Commis : Oui. Vous savez, Hotmail et tout ça...
Moi : C’est pourtant moi qui passe le plus de temps sur l’ordinateur à la maison...
Commis : Votre conjoint a un ordi au travail?
Moi : Oui.
Commis (Pause. Petit air satisfait) : Vous me faites un sourire?

Je souris, docile, pas certaine de savoir à quoi tout cela rime, mais appréciant tout de même le côté absurde de la conversation. Ma photo se coince dans l’imprimante. Le commis demande de l’aide. On doit refaire tous mes papiers.

Commis (sourire malin, examine mes papiers) : Vous avez changé d’adresse depuis la dernière fois?
Moi : Non. (Je mets un moment avant de saisir la blague, «la dernière fois» ayant eu lieu 5 minutes auparavant).

Derrière moi une file d’attente finit par se former. Ils ont l’air de se demander pourquoi on met tout ce temps à me prendre en photo. Puis la photo sort, mais la carte est mal imprimée. On doit reprendre mon portrait à nouveau.

Commis (souriant) : Vous me refaites un sourire?

Je pense que cet homme avait trouvé le moyen de rendre beaucoup plus agréable un travail qui doit être parfois atrocement routinier.

posted by Martine | 14:47 |


jeudi, mars 14, 2002  

Je feuilletais le Utne Reader à la librairie aujourd'hui et je suis tombée sur un article sur les "5 best sex scenes in movies". (C'était tiré du magazine en ligne Nerve.) Je m'attendais aux habituels 9 1/2 weeks et compagnie mais finalement les choix étaient pas mal plus originaux. Ils incluaient la scène de baise entre deux escargots dans Microcosmos, et celle de la p'tite vite dans l'auto en pleine tempête de verglas dans le film The Ice Storm.

Ça m'a fait penser à ma propre liste de scènes de baise préférées et croyez moi, c'était beaucoup plus amusant que de penser à ma déclaration de revenus. Un film vient en tête de liste pour moi quand on parle de scènes sensuelles: l'adaptation de L'Amant de Marguerite Duras par Jean-Jacques Annaud. Quand j'ai vu à l'époque qu'un réalisateur français voulait adapter ce roman autobiographique à l'écran j'étais nerveuse. Je me disais: pas encore un film avec une toute jeune fille sans substance, adorée par la caméra et son cinéaste un peu gaga. Mais non. Annaud a incroyablement bien saisi tout l'aspect volontaire de la sexualité de cette jeune fille qui n'avait absolument rien d'une victime et qui savait très bien comment obtenir ce qu'elle voulait. Et dieu qu'elle savait choisir son homme aussi. Je me rappelle avoir été surprise de voir que Annaud n'avait pas eu la caméra sexiste et qu'il avait su honorer le superbe (et imberbe) Tony Leung. La peau de cet acteur! Pour une fois dans un film la caméra s'attardait autant sur la beauté d'un homme que celle d'une femme dans une scène de sexe. Les séquences tournées dans la chambre sombre, animée par les bruits de l'activité diurne qui régnait dans les rues autour étaient belles à couper le souffle. Tiens, le DVD est sûrement en vente, depuis le temps que le film est sorti...

Il y avait aussi la scène de la salle de lavage dans Amores Perros qui n'était pas mal du tout. Et puis celle des amants dans le bain dans The Pillow Book, avec Ewan McGregor.

Vous avez d'autres suggestions?

posted by Martine | 20:49 |


mercredi, mars 13, 2002  

I've noticed that the home theme seems popular on blogs these days. Are bloggers people who move around a lot and do they write blogs to give themselves a sense of home?

I need to put a permanent link to these sites but here is some interesting reading about the issue of home found on other people's blog:

Left Luggage, Blork blog, This boy is toast, Smattering.org, A frog in the Valley, Karl and Cow, Volatile.org

Maybe I should turn this into a permanent list since I know this is an interesting theme I will often run into as I discover more blogs.

These posts made me think of my own mixed feelings about home, when I first moved to California (where I lived for 8 years) and then when I moved back to the province of Québec, to Montréal, which was new to me (I'm from Québec City). I could speak my native language once again, I could recognize the accent, the smells, the inside jokes (though I was a little off on the cultural and political references, having been gone for such a long time). But it was no longer home, and I knew I had to work at it all over again, which was exciting at the time. Living in a different city than the one I was born in made "moving back" easier because it felt less like going backwards, and allowed me to believe that I was actually "advancing" in life.

After 3 years in Montréal, does it feel like home? Frankly, I don't know. It's home, since I live here, but I guess that doesn't say much. I feel like I could move somewhere else once again and feel comfortable. But then there's family, friendships that took a while to built (new friends are hard to get after 30) and the lack of energy to start all over again. So I guess I have to say yes, this is home. Most of the time.

posted by Martine | 14:25 |


lundi, mars 11, 2002  

Une fin de semaine à la campagne devrait normalement être quelque chose de reposant, mais avec la température qu'on connaît au Québec, il faut toujours s'attendre à des surprises.


Notre arrivée au chalet est difficile. La voiture louée n'a pas de bons pneus et comme il fait très froid, les routes de terre menant au chalet sont complètement gelées. Je me dis qu'il n'y a pas eu d'aussi belle patinoire extérieure à Montréal cet hiver et je regrette pendant une seconde de ne pas avoir apporté mes patins.


Le lendemain matin des bruits d'eau nous réveillent. Il fait tellement chaud que la neige coule du toit comme autant de petites chutes. C'est parfait pour nous. Comme nous n'avons pas l'eau courante dans le chalet en hiver, nous plaçons un gros bidon à l'extérieur pour récolter l'eau. Ça nous évite un voyage à la source.


Arrive dimanche et ses humeurs. D'abord les vents qui nous réveillent. Une neige abondante vient recouvrir les petits bouts de gazon qui avaient osé se montrer le nez un peu trop tôt. Puis le beau soleil à nouveau, suivi une minute plus tard par la tempête, puis le soleil, puis la neige encore. Je me dis que le retour en auto ne sera pas facile. J'ai raison.


Nous quittons le chemin de terre pour prendre la petite route de campagne qui nous ramène à Montréal. François teste les freins: tout va bien. Puis tout arrive très vite. La roue avant droite reste coincée dans la poudreuse qui a envahit le côté de la route, et la voiture est tirée vers la droite. François compense d'un coup de volant, doucement, et nous voilà en plein milieu du chemin, en totale perte de contrôle. Je fixe des yeux la route sinueuse, en espérant qu'aucune voiture n'arrive en sens inverse. L'auto zigzague puis fait un parfait tête à queue, tout en continuant à nous entraîner vers le fossé qui borde la route. Pas de garde-fou. Rien pour arrêter notre chute. Je détache ma ceinture et je suis prête à sauter à l'extérieur de l'auto avant qu'elle ne roule dans le fossé quand la voiture s'immobilise doucement, arrêtée par la neige et les freins qui acceptent enfin de fonctionner. Devant nous s'étend la route d'où nous venons. Et aucune autre auto à l'horizon, ni d'un côté, ni de l'autre.


Ma mère appelait ça "être chanceux dans sa bad luck".
Nous avons repris notre souffle puis la route, dans la bonne direction.


En soirée j'ai regardé le documentaire 9/11, des frères français Naudet. Dans un packaging parfois péniblement américain, le documentaire offrait tout de même des images touchantes, probablement les plus puissantes qu'on ait vu sur les événements du onze septembre. Dire que ces deux frères, qui tournaient un documentaire sur la vie des pompiers à New York, se plaignaient, avant le 11/09, de n'avoir pas pu filmer les pompiers en action. Le 11 septembre, l'un des deux frères cinéastes s'est retrouvé avec sa caméra à l'intérieur d'une des tours, en compagnie des pompiers, alors que tout s'écroulait.


"Chanceux dans leur bad luck"? Cette fois-ci, même ma mère n’aurait pas osé le dire.

posted by Martine | 10:40 |


vendredi, mars 08, 2002  

After weeks of trying to make the time for it, I'm finally off to the country for the weekend where there is no phone, no tv, no computer and Web connection. Hey, my cell phone won't even work there. Of course, there's no snow either, but I'll bring a bunch of books, and maybe a few red peppers. My tensed neck and upper back will thank me for being away from the computer for a couple of days. Still, I am planning on booking that 90 minute massage next week. I know I shouldn't indulge (I'm a freelancer after all), but it's a matter of survival.

posted by Martine | 13:23 |


jeudi, mars 07, 2002  

You wander about the Web every day and find sites that you truly enjoy. You write to the people who make them to let them know you are interested in what they do. You don't know them, but you send them things you know they will enjoy: quotes, photos, comments. You think it stops there and often it does.

But for the first time, you decide to attend a real gathering of people who would have otherwise remained virtual to you. There's a bar in Montreal and strangers who sit there together, not waiting for you, yet you join them. You've never met any of them, but as you chat, you realize that some of the details they offer are familiar: where they once lived, the jobs they've had, the trips they took. You know about it because you read it first on their blogs, but you don't mind hearing it again because now the words are coming to life: a smile, a light warming the eyes, a type of clothing, a choice of drink. You get texture, context and contact. And you enjoy it.

You talk some more and then you discover things that make you shake your head and think in clichés: "le monde est petit", you tell yourself, "le web rapproche les gens". You just learned that one of these strangers built a Web site you were planning on writing an article about, another one, to whom you sent an e-mail on the very same day, is your next door neighbor (you can see his windows from your home office), and another one has the same name as the street you live on. You know this last one is a bit of a stretch, but still, on that evening, with the light snow coming down, as you walk back home with your newly found neighbor, you are willing to believe in a little warmth, a little determinism, in a life that sometimes doesn't seem to have much direction.

posted by Martine | 08:00 |


lundi, mars 04, 2002  

Une blogueuse (blogeure?) vient d'être congédiée à cause de son blogue. Selon ce qu'elle rapporte dans son intervention du 26 février, Heather B. Hamilton, auteure de Dooce.com, aurait été "dénoncée" par un courriel anonyme envoyé à ses employeurs. Dans son blogue, Hamilton faisait régulièrement des commentaires sur les gens à son travail, sans mentionner le nom de son employeur ou de ses collègues. On retrouve cependant des photos d'un party de la compagnie dans une section de son site. La nouvelle est déjà au centre de discussions sur Metafilter et sur sa section Metatalk. Combien de temps avant que ça ne fasse le tour des médias?

posted by Martine | 13:25 |
 

Je m'étais promis, dans un post précédent, de chercher justement l'équivalent du mot post en français. L'OLF traduit le mot post par contribution mais dans un contexte de webabillard. Ce terme me paraît approprié quand on parle d'un message affiché sur un site communautaire comme pssst par exemple, mais je me vois mal parler de mes contributions à mon propre blogue... Il est aussi question de messages courts quand on parle du blogue sur le site de l'OLF, mais c'est un terme descriptif qui n'est pas assez précis et qu'on ne suggère d'ailleurs pas vraiment comment traduction. Quant au mot entrée, il me semble être un calque de l'anglais qui ne désigne pas exactement la même chose que post.

Dans un article sur le blogue, le journaliste Jean-Pierre Cloutier, une excellente référence en matière de mot juste, utilise le mot commentaire, mais il ne l'utilise que pour désigner une catégorie de posts, puisqu'il est aussi question dans son article d'informations et de références.

Un autre terme qui pourrait être utilisé serait celui tout simple d'intervention, mais encore là ce terme ne semble pas parfaitement s'appliquer à un blogue de nature personnelle. C'est tout de même le terme que je choisirai d'utiliser ici, jusqu'à ce qu'on me suggère autre chose. N'hésitez pas à le faire en cliquant sur ajouter un commentaire ci-bas.

posted by Martine | 07:32 |


vendredi, mars 01, 2002  

"There is a joke about a middle-aged woman who happens upon a frog in the woods. "Kiss me! Kiss me!" says the frog, "and I'll turn into a handsome prince!"
The woman stares, entranced, but doesn't move.
"What's the matter?" asks the frog, growing impatient. "Don't you want a handsome prince?"
"I'm sorry," says the woman, "but at this point in my life I'm actually more interested in a talking frog."

From Who will run the frog hospital?, a novel by the amazing, smart and funny writer Lorrie Moore.

posted by Martine | 07:26 |
Vu
Lu
Entendu
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Veux-tu?
M'as-tu vu
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